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Le bouzkachi
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La description par Kessel du jeu traditionnel afghan le bouzkachi est mémorable ! En tant que cavalière, elle m'a fait vibrer...

« On choisi dans le troupeau un bouc. On l’égorge. On lui tranche la tête. Pour alourdir sa dépouille, on la bourre de sable, on la gonfle d’eau. On la dépose dans un trou creusé que la toison affleure le sol. Non loin du trou un petit cercle est tracé à la chaux vive. Et il porte le nom de hallal qui, dans la langue turkmène veut dire cercle de Justice. Et sur la droite du hallal on plante dans la steppe un mât. Et sur sa gauche, un autre. A égale distance. Pour la longueur de cette distance , il n’y a pas de règle. Elle peut exiger une heure de galop ou bien trois ou bien cinq. Les juges de chaque bouzkachi en décident à leur gré Â». « les cavaliers se rassemblent autour du trou…au signal d’un juge, ils se jettent sur la carcasse décapitée. L’un d’eux s’en saisit, s’échappe…..il s’élance vers le mât sur la droite. Car la dépouille du bouc doit en faire le tour, puis passer derrière le mât placé sur la gauche, et enfin arriver jusqu’au hallal Â» (extrait du roman de Joseph KESSEL Les Cavaliers aux éditions Gallimard)

Le repas des cavaliers
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Les cavaliers se réunissent après les joutes du bouzkachi. Cette veillée est un repas de fête pour les vainqueurs.

La ligne de crête
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Ouroz, le héros du livre, se retrouve sur la route des crêtes confronté à l'arrogance d'une tribu fière et arrogante... Ouroz ne veut pas céder sa place et salir son honneur... 

d'après Les cavaliers de Joseph Kessel

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